Grâce à l’opération « Le verre c’est de l’argent, ne le jetez pas… Triez ! » menée par le Grand Belfort depuis cinq ans, les Restos du cœur du Territoire de Belfort bénéficie d’un beau coup de pouce. Qui plus est, record cette année : un chèque de 7071 € !
La communauté d’agglomération Grand Belfort vient d’attribuer un don de 7000 euros aux Restos du cœur 90 dans le cadre de l’opération « Le verre c’est de l’argent, ne le jetez pas… Triez ! ». Cette somme représente 7000 repas. Ce partenariat existe depuis cinq ans et la collecte ne cesse de prendre de l’ampleur. « En trois ans, la somme est passée de 1500 € à 7000 €, il faut continuer », motive Jacques Bonin, conseiller communautaire délégué en charge des déchets ménagers et assimilés.
« Trier, c’est donner », synthétise ainsi Christophe Neumann, directeur régional Bourgogne Franche-Comté Grand Est de Citeo, entreprise qui accompagne le Grand Belfort depuis 1997 pour améliorer le dispositif de collecte ainsi que les performances de tri des habitants, « le geste du tri est au centre de la démarche environnementale et répond à une démarche sociale en venant aider les plus démunis grâce à la distribution de repas », explique-t-il. L’entreprise permet à ses clients de l’industrie, du commerce, de la distribution et des services de grande consommation de mieux concevoir et recycler leurs emballages et papiers.
« Mobilisation citoyenne remarquable »
Pour Damien Meslot, président du Grand Belfort, cette somme est l’association de deux beaux gestes : le tri du verre et le don. « Cette année, les utilisateurs ont fait preuve d’une mobilisation citoyenne et solidaire remarquable qui a permis de surpasser toutes les collectes précédentes. Le message n’a jamais été aussi concret ».
« Ce sont 170 000 repas que nous avons distribués lors de cette campagne d’hiver. Nous sommes bien aidés », reconnaît Sylvie Feige, la présidente des Restos du cœur du Territoire de Belfort, « cependant, j’ai une inquiétude avec des projets qui vont arriver en 2020, particulièrement si le FEAD (Fonds européen d’aide aux plus démunis) est divisé par deux. Là on ne sait pas faire. Nous avons aussi l’inquiétude que l’État continue de se désengager ».
Est républicain 26/3/2019